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Ce matin, tour de presse (2)

mardi 17 février 2009, par Sébastien Rongier




Voilà on en parle.

D’abord rappeler les signes amicaux, les lectures précises que le livre connaît déjà. C’est ici, ici et ici.

Ajoutons aujourd’hui la lecture de Sahkti sur Zazieweb et sur critiques libres.com.

Ce week-end Jean-Marc Parisis [1], dans son « Carré d’as », a écrit quelques phrases fortes dans le Figaro Magazine. Drôle d’impression qui secoue. Merci à lui.
Et fier aussi de ses retrouver aux côtés de Jean-Paul Goux.

Lundi midi, c’est Tout arrive qui s’est penché sur Ce matin. C’est la première fois : on découvre cette configuration étrange d’être un auditeur concerné. Parce que, habituellement, l’émission, on l’écoute avec plaisir. Mais cette fois, entendre évoqué son propre travail par ces voix d’inconnus pourtant très familiers, cela remue un peu. Sans doute un jour cela n’aura plus aucune importance, mais là, on ne fait pas le malin. Je crois que cette séquence radiophonique ne s’est pas trop mal passée. Mais en fait, il faut l’avouer, je crois n’avoir rien entendu à la première écoute. Sensation étrange d’une tension qui brouille et d’une brume générale.

Bon, Arnaud Laporte semble plus réservé. Un besoin d’humour que ce livre ne pouvait lui apporter. J’ai bien peur d’être incapable de cela. Pour ce livre comme pour d’autres. Alors oui, une sécheresse, une distance qu’il faut tenir. [2] En tout cas, une grand merci à Judith Mayer, Daniel Martin, Antoine Guillot et Arnaud Laporte pour leur lecture, leur regard critique et la programmation de mon livre pour cette table ronde.

Après cette première partie, belle émission autour de Sylvie Gracia. Elle a parlé d’Orwell et surtout de son dernier livre La parenthèse espagnol. Un roman magnifique qui avance en laissant des trous, des béances qui ne seront pas dénouées, et un rapport à l’histoire espagnole fragmentée, prise dans l’oblique de l’aujourd’hui qui travaille la mémoire.


[1On se souvient de l’étrange roman Physique de Parisis, de cette deuxième partie inattendue, de cette fin surprenante... un clin d’œil au méconnu « Benjamin Button » de Fitzgerald avec d’être bradpittisé.

[2Sinon dans la vie, il m’est bien arrivé de rire (je me souviens une première fois en 1985... et une autre en 2000 parce qu’il ne faut pas abuser de ces bonnes choses).