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Quand la presse parle de 78

dimanche 11 octobre 2015, par Sébastien Rongier



Le livre est prêt au mois de mai, envoyé à la presse, et là, tout le monde te prévient que tu entres dans un long tunnel (on ne te dit pas sans fin pour ne pas t’effondrer... mais en même temps je le sais, me souviens du parcours de Ce matin).

Bref, mai, juin, juillet, août passent. Je n’appartiens pas au club, je ne suis attendu ni connu de personne. La rentrée littéraire obéissant de plus en plus aux logiques de l’industrie culturelle, la grosse cavalerie passe, parfois brûlant tout sur son passage. Bon, on le sait, mais quand même, d’une manière ou d’une autre, on se trouve dans ce maelström, on a beau être prévenu et conscient des mécanismes, on n’en est pas moins poreux aux signes et aux petites et grandes choses qui peuvent accompagner (prolonger) la vie d’un livre.

Les semaines passent dans un grand silence, et puis voilà, il se passe soudainement une série de beaux signes qui offrent différentes lectures et approches du livre.

Donc, petit tour de presse au tour de 78.

— Le premier à avoir évoqué 78, c’est Sean J. Rose dans Livres Hebdo. Fin mai, dans cette publication professionnelle, il évoque la polyphonie historique du roman.




— Invité à la fête du livre de Toulon, j’ai également le plaisir de découvrir dans Var matinque je suis, sous la plume de Stéphanie Mayol, le coup de coeur du journal.




— J’apprends que dans le Magazine littéraire d’octobre a programmé un article dans lequel sont comparés les livres de Liberati et de Maubert avec 78. Au départ, surpris par la proposition du papier, je suis très heureux de cette lecture d’Alexis Brocas.




— Le 3 octobre, je découvre, dans le train qui conduit au travail, l’article que Fabienne Pascaud consacre à mon livre dans Télérama. Pas vu grand chose du trajet ce matin-là, tien.




— Dans Le Monde des livres du 8 octobre, Xavier Houssin rédige une lecture sensible du livre, concentrée sur l’enfance et la figure de l’enfant. Et c’est encore dans le défilé des paysages depuis le "bombardier" qui part de St Lazare qu’on découvre et lit les phrases de Xavier Houssin.