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quatrième

vendredi 28 novembre 2008, par Sébastien Rongier

La quatrième, c’est la première fois.

Une épreuve, du boulot.

Au début, on est perdu, faisant comme si on était extérieur, une sorte de résumé, fait de bric et de broc, et surtout sans vraiment l’écrire. Parce que l’exercice déstabilise.

Alors, on recommence. On réécrit. Trop long, trop explicite. Vide.

Une sorte de découragement. L’idée même de laisser cela à quelqu’un d’autre. Une incertitude qui se serait soldée par une lâcheté.

Et puis tout reprendre. Et plutôt que de recommencer : partir à l’envers. Renverser. Et dire par l’évidement.

Ce sera cela :



Accident :
événement fortuit, imprévisible
fâcheux, malheureux
imprévu et soudain qui entraîne des dégâts, des dangers (blessure, mort)



Quand on aura traversé les lieux de l’enfance, les souvenirs et la forme des villes, on fera face à la dislocation des journées. On affrontera un mot, accident, qui n’interrompra jamais la brutalité d’une disparition : au petit matin, un samedi de juin, une camionnette percute une voiture sur une route de Vendée. A Paris, le téléphone sonne dans l’appartement d’un jeune homme.

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Ce matin est le premier roman de Sébastien Rongier

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Et en plus il y aura une photographie !