C’est aux éditions Klincksieck, collection "L’esprit et les formes"
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Lectures
Écrire sur les livres qu’on a aimés
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Max Raphaël Questions d’art
28 novembre 2008, par Sébastien Rongier -
La route de Cormac Mc Carthy
28 novembre 2008, par Sébastien RongierAprès l’apocalypse, l’apocalypse.
Evidemment venir après tout ce qui a été dit et écrit autour de ce livre relève sans doute de la banale répétition. Mais tout de même quel livre.
Terminé hier soir dans un état de tension et de fébrilité, il y a longtemps que la lecture d’un livre n’avait pas autant saisi.
Pourquoi un tel niveau de tension à chaque page que l’on s’apprête à tourner : que va-t-il encore se passer ? sur quoi vont-ils tomber, ces deux personnages, emblématiques seulement de l’état de désolation (...) -
Patrick Vauday, L’invention du visible, aux éditions Hermann
28 novembre 2008, par Sébastien RongierUn livre de la collection "le Bel aujourd’hui"
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Adorno Notes sur Beckett et correspondance Adorno/Celan
28 novembre 2008, par Sébastien RongierUn des aspects possibles : la littérature à l’époque de l’impossibilité de l’humour. Ce qui est advenu de l’humour est un résidu d’humour. – L’humour comme régression (clown). »
Adorno, Notes sur Beckett, Nous éditions, 2008, p. 25.
Cette note de lecture sur remue.net. -
Jean-Luc Nancy et les éditions La Phocide
28 novembre 2008, par Sébastien RongierLe bord est cela par où la limite fait contact ou se fait elle-même contact. Sur la limite, les singuliers sont bord à bord. Ils se touchent ainsi, c’est-à-dire qu’ils s’écartent de rien : très exactement, du rien qu’ils ont en partage. Les bords sont les uns pour les autres dans le double rapport de l’attraction et de la répulsion. Par le bord, on peut aborder à l’autre bord, voire se livrer à un abordage. On peut aussi déborder, précisément pour aborder de l’autre côté, à moins de se répandre seulement (...)
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Le Roman, le réel de Philippe Forest
28 novembre 2008, par Sébastien RongierLa ligne théorique de Philippe Forest est claire et puissante. La rapport au réel, constamment distingué de la réalité entendue comme simulacre d’objectivité, est une confrontation à l’impossible.
Double écho, double tutelle, double référence déterminante :
« Le Réel, c’est l’impossible » Lacan « L’impossible, c’est la littérature » Bataille
La thèse Forest est : le roman est confrontation à l’impossible, à la déchirure du réel. Posant une nécessité consciente de son impossibilité, la nécessité d’aller au (...) -
Politique de la littérature, Jacques Rancière
28 novembre 2008, par Sébastien RongierPoursuivant sa pensée du littéraire, et plus certainement de l’écriture dans ce nouveau livre après bien d’autres, on lit cette phrase page 52 :
La mésentente invente des noms, des énonciations, argumentations et démonstrations qui instituent des collectifs nouveaux où n’importe qui peut se faire compter au compte des incomptés, le malentendu travaille le rapport et le compte d’un autre côté, en suspendant les formes d’individualités par lesquelles la logique consensuelle noue les corps aux (...) -
A trop regarder ceux qui regardent
28 novembre 2008, par Sébastien RongierA propos de Watchmen de Gibbons et Moore.
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Le risque de l’histoire de Dominique Dussidour
28 novembre 2008, par Sébastien RongierLe livre, on l’a commencé, et on a plus qu’envie de le continuer. Mais le temps de lecture s’est haché. Et ce livre a du souffle, de l’épaisseur, et il faut un beau calme pour accompagner les vies tragiques de Zita.
A la fin du deuxième chapitre, ce paragraphe évoquant déjà toute la fragilité, l’espoir et le drame sourd de ce monde des Balkans :
En signant l’acte d’achat du terrain Zita avait signé aussi contre ce qui met à mal les espérances. Contre l’abandon, la séparation, la solitude, la mort, sa (...) -
L’invention du monde, Olivier Rolin
28 novembre 2008, par Sébastien RongierOn est en train.
C’est en cours de...
Une plongée dans l’Aleph, et le monde (l’univers) qui frissonne, tourillonne.
En quatrième de couverture, l’adjectif qualificatif « délirant » qui attrape l’oeil. En fait, on est pas sûr de cela. Ce qui est sûr, c’est l’envie de continuer.